Presse et revues
4 pages
Titre : La Croix
Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte
Éditeur : La Croix (Paris)
Date d'édition : 1914-10-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 104176 Nombre total de vues : 104176
Description : 16 octobre 1914 16 octobre 1914
Description : 1914/10/16 (Numéro 9691). 1914/10/16 (Numéro 9691).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k406339t
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
L!a neutralité hollandaise
La de se fera respecter des Allemands
Le correspondant du Daily Mail, à New-
York, dit que les déclarations suivantes du
comte <}ç Beaufort, ministre de Hollan
en Amérique.
Le comte (te Beau fort., répondant aux di-
verses hypothèses des journaux sur les con-
séquences de la prise d'Anvers, a drsclaré
La Holkiix> combattra jusqu'à son dernier
souffle pour faire respecter son intégrité. Cest
d'ailleurs pourquoi norrs avons mobilisé notre
armée tout le long de la frontière. et cette mo-
bilisaliun est dirigée contre toute nation qui
essayerait de porter atteinte aux droits des
Pays-Bas.
Efit-oo que la Hollande considérerait, lui a
demandé un interviewer, l'ultltsalion de l'Es-
caut par les Allemands pour accéder à la mer
comme une violation de ses droits
L'Fscaut, a répondu le comte de Beaufort,
coule travers le territoire hollandais il est
sorre la souveraineté des Pays-Bas. La réponse
est certaine, n'est-ce pas ? Vous pouvez tirer
vous-même les conclusions.
La Hollande craint pour lava
Amsterdam, 1 i octobre L'ancien pré-
sident du Conseil des ministres, docteur
Kuyper. commente, dans le journal Stan-
flaard, l'action du Japon à JaIuit, colonie
allemande faisant partie du groupo des îles
Il fait observer que cette action pose ta
question de l'avenir de Java. Si la Hollande
était entraîna* d'an.1? te conflit contre la
Triple-Entente, Java serait perdu.
LES ALLEMANDS
CRAIGNENT LES LETTRES HOLLANDAISES
Le journal Flet Vaderland annonce que le,s
postos, à la frontière prussienne, ont reçu
l'ordre de ne plus expédier en Allemagne au-
cune lettre provenant de Hollande.
Cette mesure tend évidemment à esnp/'cher
les nouvelles relatives il la situation militaire
réelle Oc pénétrer en Allemagne et d'édffler
l'opinian allemande.
Les neutres évacuent Tsing-Tao
Londres, octobre ̃Officiel). Les com-
mandants des forces militaires et navales japo-
naises ayant informé, le 12 par télé-
graphe saris fil, les Allemands de Tsing-Tao
que l'empereur désirait porter secours, aux non-
combattants et aux neutres assJégés cSins
Tsing-Tao. des parlementaires ont été envoyés
au camp japonais.
Il a été convenu que les Japonais escorte-
raient, le 15 octobre, jusque Tien-Tsin, le
consul des Etats-Unis, un certain nombre d'à
Chinois, ainsi que des femmes et des enfants
allemande.
L'attaque des Japonais est imminente
Pékin, 14 octobre. La principale attaques de
Tsing-Tao commencera après le départ des
neutres et des non-combattants, parmi lesquels
se trouvent d'ix fenunes allemandes.
Les Serbes reçussent les Autcichiens
Niah, octobre. Dans la nuit du il au
12 octobre, l'ennemi a tenté, à l'extrême aile
o'roite du front Zvornik-Loznitza, à dkux re-
prises, des attaques qui ont été repoussées avec
de grosses pertes pour les Autrichien».
Dans la matinée du 12 octobre, l'ennemi a
essayé (attaquer les Sorbes par deux fois sur
la rive eiuetie de la Save dans la direction de
la grande et petite Gingalia mais il a été
repousse avec de grosses pertes. Notre, artil-
Les rangs ennemis.
L'Autriche fortifie l'Istrie
Venise, li octobre On mande de Trieste
qu'en Istrie toùs les hommes reconnus bons
pour ce service sont contraints par la force à
collaborer aux travaux de terrassement, de for-
tification et de retranchement. Ceux qui s'y re-
fusent sont arrêtés et battus et deviennent
l'objet de mauvais traitements.
La conduite arbitraire des autorités militaires
provoque, dans la population, une très vive in-
Un prêtre reçoit
la médaille militaire
Le sergent réserviste Lamy, qui réiébmlt ré-
cemment sa première messe de convalescence,
après avoir reçu cinq balles dans le corps, vient
de recevoir la médaille mititaire pour sa belle
conduite au feu.
Voici en quels termes est officiellement noti-
fiée cette distinction
Médaille militaire. Le dimanche sep-
tembre, le sergent réserviste Lamv Prédéric-
Edouard-Camille, du régiment d'infanterie,, a
reçu successivement cinq blessures scrns cesser
de combattre et de maintenir ses hommes mis
hors d'état de marcher. a continué, en rampant
à se porter au secours de ses camarades b'.essés.
les encourageant, leur distribuant l'eau-de-vie de
son bidon et leur offrant, comme prêtre, les se-
cours de la religion A soulevé J'admiration
unanime par ses psroles et son abnégation pen-
dant qu'on le transportait à l'ambulance.
Lo gouverneur se fait l'interprète des cupé-
Da.qs .le but d'aider les ambulances de
blessés militaires à procurer de bonnes lec-
tures à nos chers soldats, la Maison de la
Bonne Presse fera exceptionnellement une
remise de quarante pour cent sur les ar-
ticles de librairie de son catalogue.
rieurs, des camarades et des subordonnas du
sergent. Lamy en le décorant de la médaille mi-
litaire dont il lui remettra les insignes.
Il signale sa conduite au général en chef
Le sergent Lamy, qui venait d'achever br:!lam-
ment ses études di théologie à Rome, est le
proche parent d'un rédacteur de la Cmix. Il
appartient au diocèse d'Amiens.
A i'occasion du 17 octobre
L'HISTORIQUE DU VŒU NATIONAL
Nous tenons, comme préparation à la cé-
rémonie du 17 octobre, à donner à nos lec-
teurs un court historique -lit vœu national.
Nous l'empruntons à une récente lettre de
Mgr J'évoque dtc P« i tiers à ses diocésains
Un ,jour de ce mois de janvier au plus
fort de la guerre, M. Legentil étaif auprès de
Monseigneur de Dont (Juéranger était
présent. Assis pris du foyer, parlant des
malheurs des temps et en cherchant le remède,
on se communiqua la pensée de cette œuvre, on
s'enflamma de son désir, on en régla les condi-
tions. L'évoque y vit une inspiration du ciel.
Celte, œuvre nationale, (''est vorls qui lo pre-
mier l'avea béoie, Monseigneur, écrivait cinq ans
plus tard. M. Rôhault de Fleury. Elle a grandi
depuis le jour ou M. Logent il, mon beau-frère;
obtint votre approbation. C'est un jour mille fois
mémorable. Cette oeuvre est donc bien la vôtre,
car, sans votre bénédiction, nous nft l'aurions pas
entreprise. • L'évoque confessa qu'en "effet cette
pensée l'avait trouvé plein djardeur, et que dès
lors il avait appelé le jour où un grand arche-
vêque viendrait lui imprimer, pu1 foule la
France, un élan qui ne s'arrêtât plus (V.
Ce jour ne tarda pas il luire sur la France. A
la On de la guerre, un Comité, ayant sa Ifitc
MM. Legentil, Rohault de Pleury et d'autres per-
sonnages de premier mérite, rédigea un vomi que
le vénérable arche vOque de Paris, le cardinal
Giiibert, approuva, et, le 18 janvier 1872, de con-
cert avec le Comité, U prononça k1 vœu auquel
tous les évoques de France et d'innombrables
fidèles donnèrent leur adhésion de contribuer
à l'érection, à Paris, d'un sanctuaire dédié au
Sacré Cœur de Jésus
Pour emplacement de la nouvel!" église, nn
choisit Montmartre, la montagne sainte de ï>aris.
arrosée du sang du premier évéque de relie;
ville, saint Denys I'Aréopagilc, et de et.' de!
ses compagnons, saint Hustique et saint Kleu-
thère. Pie IX bénit la sainte entreprise et l'en-
couragea par le don rt'un calice précieux et d'une
somme de 20 000 francs, ainsi que par la cou-
cession de nombreuses indulgences.
De son côté, l'Assemblée nationale, qui for-
mait alors le gouvernement de la France, déclara,
à une majorité de voix, dans une toi du
25 juillet 1873, qu'il était d'utilité puulique d'éri-
ge-r le monument projecté.
Mgr Guibert résotut de se mettre imméd'nle-
ment à l'œuvre, et, le 16 juin 1875, au milieu
d'un immense concours de peuple, il posa la
première pierre de l'édifice, et son successeur,
T Em. le cardinal Richard, inaugura la nouvelle
église, encore inachevée le 17 octobre 1899.
Quatre rnois_avant cette mémorable inaugura-
lion, le 11 juin 1899, averti d'une façon surnatu-
relie, Léon XIII annonça la consécration du
monde entier au Sacr:; Cœur. Un grand acte avait
précédé l'Encyclique Annum sacrum du
15 mai, dans laquelte le Vicaire de Jésus-Christ
présente offletellement l'image du Sarré Cœur
comme le nouvel étendard des chrétiens et. re-
fcnnatt dans la dévotion au Sacré Cœur la dévo-
tion vitale de l'Eglise, destinée à produire dans
les derniers temps les merveilles accomplies
dans les premiers âges du christianisme par la
croix. Après avoir rappclé le Labarum de salut
montré à Constantin, et après avoir fait te ta-
bleau des maux qui afflIgent l'Eglise, le Pontife
prononce ces paroles mémorables qui forment ce
qu'on peut appeler la remise officielle de
l'Etendard du Sacré Cœur à l'Eglise
a Voici qu'aujourd'hui est offert à nos regards
un autre signe de salut signe très divin et de
suprême espérance c'est le Cmur très sacré de
Jésus, surmonté de la croix et brillant d'un ma-
gnitlque éclat au milieu des flammes. En lui il
faut placer toutes nos espérances de Ini il faut
attendre et solliciter' le salut des nomme- »
Et voici donc qu'elle est achevée, cette basi-
lique, avec ses cinq dûmes, son campante et
ses douze tourelles. Elle domine toute la ville
de Paris. Ah le Cceur de Jésus seul connaît
et pont appréder Je nombre incalculable des
actes de vertu faits par les souscripteurs. Cette
basilique est vraiment le fruit de la peniter.ee de
la France et de son amour pour le Sacré Cour
c'est ce que rappellera aux générations futures
la devise inscrite en lettres d'or au frontispice du
monument Sacratitsimo Cordi Jesu Chrislj Gal-
Ha pvnitens et devotn. Au Sacré Cceur de Jésus
la France pénitente et dévouée.
Ainsi quo nous l'avons dit, la consécration de
la basilique était annoncée pour le 17 octobre,
fête de lu bienheureuse Margueritc-Mar'e La
France a employé l'intervalle de quarante-quatre
ans qui sépare les deux guerres il répondre aux
désirs du Sacré Coeur. Nous ne pouvons donc
croire que l'étranger présent sur notre soi, au
moment où l'on projetait de satisfaire ainsi à
la justice divine, y soit encore pour la consécra-
tion du monument qui montre Il Dieu la pieté, la
générosité et le repentir de la France.
C'est plutôt un triomphe que le Sacré se
prépare, et c'est la victoire qu'il donnera à nos
armée.
La croix donna la victoire à Constantin et pré-
para ainsi la conversion de l'empire romain.
L'église du Sacré-Cœur est dressée entre la terre
;t le ciel elle permettra à la France de rester
la France et refera bientôt la grande nation fille
dnée de l'Eglise et instrument ècs grindes
ouvres de Dieu.
(1) Histoire du ca'dinal Pic, par Mgr aau-
lard, t. II, p.
NOS HÉROS
Voici une nouvelle liste de noms parme ceux
des hèros tués dans 'es derniers combats. Nous
tes'recommandons aux prières
M. l'abbé Emmanuül Beau, sons-lieutenant au
14e chasseurs alptns.
Les cotoaets Hist. du 63e d'int. de Fénud?.
commandant une brigade d'inf. commandant
nebax, du d'inf.' tes capitaines Jaques
Dudan de Russé, du 2C-T d'inf. de Seraincourt.
'lu 1" chasseurs, proposé pour la i-roix Gus-
tave Plan cade. du M)» d'inf. Yatitrain du
d'inf. les lieutenants Frédéric Dewu'f. du
291' d'inf. René de Chaumont. du drarens
Jacques Carpentier, du f>* génie Iieutensn!-
colonel Bouteloup, du 3* d'inf les commandants
Jean Rieous, du 2U' d'inr. Bonnichon du
d'artill. .lannot. dtt 26* d'artill.
Les capitaines Marcel de Vernis, du 1J0* d'in-
fanterie David, dn Ï3* d'inf. Pierre Meur.mt
Pnutrin, dn 127, d'inf.; Saint-Ubéry. du 99* d'inf.;
Henri Quesrmy. genire du général Favaeq, èv
60· d'inf. René-Félix Proust' Ch. de la Cornil-
lière, du d'inf. les lientenants Ch. Fnhro.
du 12T d'inf, Ch. Levot. du d'inf. les
sous-lieutenants Etienne Cuiiîerier. du 133" d inf.
Honoré Comte, du dragons Raoul Michel
du d'inf. lieiifcimut interprète Josenh Ch.
verie sergent d'infanterie de Saint-Oiicnt n, ftls
du sénateur du CaHados. petit-flh de M. Sle-
phén Liégesrd Ks lieutenants Ro|o(. du
20 il d'inf. Pierre Regnault. avocat la C.;>'ir de
Paris Louis Petit du 1C d'inf. Quéquet, du
d'inf. Ch. Léjrnilletle, du znuaves.
Les sous-lieutenants Henri Gazin. du d'in-
fanterie Henri Maunés. dn d'inf. les com-
mandants Aug. Dlondet, du 1 i 2* d'inf. \f.uirice
Haentjens, du 1'" zouaves de marche Ies capi-
Laines Aristide Dard 3u 26' d'inf. Raoul Hus-
son, du 43' bat. de chass. Gust. Yanfhe. de l'inf.:
André de ̃ Promont de gouaille. du 20e d'inf. •
médecin auxiliaire Çmile Bonnet sergent 3via-
teur CIl. Carnoy les capitaines Gaucher, Inspec-
teur des télégraphes fortuné Banelle, du
SC bat de chassenrc alnina Henri Karo. du
S2" d'nif. le lieutenant Jean, des Maisons.
Service pour M. de Mun
à Saiot-Pol-de-Léon
Par dépfehe de notre correspondant parti-
Morlaix. i 5 octobre.
Mercredi, h. 10 heures, en la cathédrale de
SainUPol-do-Léon. a été célébré un grand ser-
vice solennel pour M. te comte Albert de Mun,
député du Finistère. Mgr Duparc, évêque de
Quimper et de Léon, officiait, entouré d'un grand
nombre d'ecclésiastiques. Avant de donner
l'absoute. il lut en clzaire un très bel et éloquent
éloge funèbre de 1,'éminent disparu. La vaste nef
était comble. Dans la Roule on remarquait. Ire
les représentants élus de la régions, de nombreux
officiers sous-ofnciers et soldats du terri-
torial qui a un détachement cautonné il Saint-
Po!.
Aux obsèques du soldat Lesienr, décède (tes
suites de ses blessures. M. Jules Auffray, direc-
leur de l'ambulance de Charenfon, a rendu un
bel hommage k la fois au modeste soldat et au
si regretté NI. de Mun.
Mouvement religieux
(,,est surtout l'armée qu'il est intéres-
sant non point qu'on exerce une pression sur
les solu'.ils, comme certains journaux osent. le
soutenir, mais par le libre mouvement qu'ins-
ptrent. aux baptisés le sjteclaele de la guerre et
le péril die la mort. Nous avons eu ce malin un
beau témoignage de ces sentiments de l'en-
semble des troupes françaises dans l'affirma-
lion qu'en faisait l'admirable Paul Chèvre
notre voisin, tué k l'ennemi, dans nne lettre su-
prême écrite à la veillf de mort et qu'on
lisait ce matin k h\ mes«e. célébrée pour lui il
Saint-Pierre de OhaiHot.
Un grand pèlerinage ruira 1!pii 1p dimanche
Dernières Nouvelles
NOUVEAU BOMBARDEMENT DE REIMS
Mardi dernier, le bombardement de Reims a
recommencé. In obus a démoli une galerie
de l'abside de la cathédrale. Le Palais de jus-
tice a reçu trois obus l'un d'eux a démoli le
parquet. Le procureur de la République,
M. pris sous les décombres, a pu se reti-
rer sain et sauf, mais avec une grave commo-
tion cérébrale.
Reims, 15 nctobre. Les Allemands ont re-
f.ommeneé il bombarder la cathédrale de Reims.
OCCUPATION DE BR0&ES
PAR LES ALLEMANDS
Amsterdam, lô octobre. Dépêche particu-
lière rtu « Matin Le annonce
que, hier, les Allemands ont occupé Bruges.
LA HOLLANDE MENACEE ? 1
Londres. Le Times, duns un article de fond,
dit que l'Allemagne, en se livrant àes attaques
furieuses montre la Belgique, avatt pour but
principal tte produire de l'effet sur les Pays-
Bas.
« Le pla.n de campagne allemand pour l'agran-
dissement (Jto l'empire d'Allemagne, dit-il, a tou-
jours oomsp>ri3 l'occupation de la Belgique et
des Pays-Bas, et la prise d'Anvers a rendu
bcaucomp plus proche l'éventualité d'e l'occupa-
tion tteis Pays-Bas.
LE GENERAL BELGE JUNGBLUTH AU HAVRE
Le Havre, 15 octobre. L'aide de camp gé-
néral du roi Albert, le lieutenant-général Jung-
bluth, est arrivé au Havre.
LES AVIONS ALLEMANDS
Un avion nettement reconnu allemand ayant
été signalé de Coulommiers, une reconnaissance
a immédiatement été envoyée h sa rencontre-.
L'appareil ennemi a disparu.
UNE GRANDE BATAILLE EST ENGAGEE
EN POLOGNE
Pétrograd 'mardi;. Le enmmun-îqné officiel
d'aujourd'hui est très court. 11 déclare qup
18 octobre au sanctuaiee Ce Saint- Joseph de la
Délivrance, de Cfiamhérat (Allier). Aux pèleri-
nages dois 23 août et 20 septembre, il y avait une
foule considérable.
Mission Deuil, du 16 octobre au no-
1 vembre, par l'abbé Garnier.
ROME
Nominations et audiences
Le cardinal Merry del Val
secrétaire du Saint-Office
Par dépêche de notre correspondant par-
ticulier
Rome, li octobre.
Le Souverain Pontife a nonmté le car-
dinal Merry del Val secrétaire du Saint-
Oftice et le cardinal Giustini préfet de la
Congrégation des Sacrements. On sait que
la Congrégation du Saint-Office est la pre-
mière des Congrégations et que, comme
pour celle de la Consistoriale, le cardinal
qui la dirige porte le titre de secrétaire, le
Pape en gardant personnellement la pré-
fecture.
Le cardinal Ferrata avait succédé comme
secrétaire du Saint-Office au cardinal Ram-
polla.
Mgr Petit. archevêque d'Athènes, a été
reçu aujourd'hui. Le cardinal Begin, arehe-
vêque de Québec, a été reçu hier par le
Pape en audience de congé il part demain
pour Naples, où il s'embarquera pour le
Canada.
De notre correspondant, le i5
D'innombrables télégrammes de félicita·
tions arrivent au cardinal Oasparri.
POUR SAINT-RAPHAEL
Archiconfrérie de Saint-Rapltaë!. élablic
nrléans neuvaine solennelle du 16 au 2t oc-
tohre fête du saint Archange.
Pour se faire inscrire ou recommander ses
intontiops aux prières, s'adresser au directeur.
M. le chanoine Lemaire 3, venelle Saint-OsnnaiD,
Orléans (Loiret).
JÉSUS, MARIE, JOSEPH
7 ans d 7 àuz
C'est avec une vive douleur que nous appre-
nons en même temps la mnrt de M. l'abbé Per-
tus, si ])on. si dévoué, si zélé, qui était cnmme
la. personnification de la Croix de l'Ardèche, et
celle dp NI. Pierre Duponnois, directeur de ï&(
i Croia de la Haute-Marne, tué l'ennemi. Nous
les recommandons spécialement aux prières do
nos lecteurs.
M. Caston Bazaud, 19 ans. caporal nu d'in-
fanterie, tué dans une charga h la baïonnette,
près Ce Bar-le-Duc, le 11 septexnbre. petit-
aussi exposé que lui Si l'un de nous doit
tomber, j'es-père que le bon Dieu me choisira
pour victime, ce sera un grand bonheur pour
moi d'avoir été enlevé dans un moment où je
suis si prêt.
MM. les abbés Ed. Roze. prêtre, professeur
h Sainte-Croix de Lynn Raoul .lourlin. sous-
diacre. sous-lieutenant de réserve L. Char-
bonnel, clerc tonsuré, sergent J.-M. Bouille.r,
clerc minoré, morts il l'ennemi, tons du dio-
cèse de Lyon. Le vicomte Hervé lie Mont-
germont, sons-lieutenant {Se réserve, 304" d'in-
fanterie, tombé glorieusement an champ d'bon-
nenr, le 7 septembre, a l',l.ge de 2 ans, dans
l'Argonno. \f. Georges Combes, 30 ans. fidèle
abonné, fué sur le champ de bataille, le ?1 sen-
tembre. Le sergent Léo Bergeron, du
d'infanterie, blessé le 23 septembre, mort à
Paris des suites de ses blessures dans des sen-
timents admirables (te foi. M. Louis Oo-
dinot. du ifiO" de ligne, tombé au champ d'hon-
neur, le août, d'ans la Meurthe-et-Moselle. -->̃
dimanche sur la rive gauche de la Vistule,
sur les route% conduisant à Ivangorod et Var-
sovie, une bataille a commencé. D'autre part,
rien de changé
Il est certain qu'une bataille géante. H pl
grande oins l'histoire (te la guenv. fs|. niffinle-
nant
CONSEIL DES MINISTRES
Les ministres se sont réunis en Conseil à Bor-
deaux ce matin jusqu'à midi et demi sous la pré-
sidenca de M. Poincaré. Ils ont. entendu l'exposé
de la situation militaire et diplomatique fait par
MM. Millerand et Delcassé.
Le gouvernement belge est entièrement ins-
tallé au Havre, où sont assurés le complet exer-
cice de l'autorité et d-es devoirs gouvernemen-
taux, ainsi que le fontionnetnent des services
ministériels.
Le roi rst toujours en Belgique à la tête de
son armée et la reine reste auprès de lui.
LES PRISONNIERS EN ALLEMAGNE
Les Allemands emploient actuellement les pri-
sonniers de guerre français et russes 11 la cons-
truction, d'une seconde ligne ferrée allant da
Liège à Coblontz et doublant la ligne d'Herbes-
thal à Aix-la-Chapelle, Côtoie et tieiilz.
INCENDIE DANS UN CHANTIER
NAVAL AUTRICHIEN
Pome, 15 octobre. Une dépêche de Venise
au Messaggero, en date du Il octobre, annonca
quoi dans le chantier naval autrichien de Mon-
falcone l'échafaudage soutenant un croiseur cui-
rassé auquel 5 000 ouvriers travaillaient, a pris
feu. Le bâtiment devait être tance le 19 octobre.
L'inoendin a été maîtrisé avant que le navire no
fût atteint. Mais celui-ci a été précigité à .terre
du côté de la proue. Il est très gravement en-
dommagé.
Le correspondant du Times à Pétrograd, télé-
graphiant A la date du 13, dit qu'on annonce
officieusement que l'Allemagne fait des efforts
pour obtenir des munitions hors de l'empire-
La de se fera respecter des Allemands
Le correspondant du Daily Mail, à New-
York, dit que les déclarations suivantes du
comte <}ç Beaufort, ministre de Hollan
en Amérique.
Le comte (te Beau fort., répondant aux di-
verses hypothèses des journaux sur les con-
séquences de la prise d'Anvers, a drsclaré
La Holkiix> combattra jusqu'à son dernier
souffle pour faire respecter son intégrité. Cest
d'ailleurs pourquoi norrs avons mobilisé notre
armée tout le long de la frontière. et cette mo-
bilisaliun est dirigée contre toute nation qui
essayerait de porter atteinte aux droits des
Pays-Bas.
Efit-oo que la Hollande considérerait, lui a
demandé un interviewer, l'ultltsalion de l'Es-
caut par les Allemands pour accéder à la mer
comme une violation de ses droits
L'Fscaut, a répondu le comte de Beaufort,
coule travers le territoire hollandais il est
sorre la souveraineté des Pays-Bas. La réponse
est certaine, n'est-ce pas ? Vous pouvez tirer
vous-même les conclusions.
La Hollande craint pour lava
Amsterdam, 1 i octobre L'ancien pré-
sident du Conseil des ministres, docteur
Kuyper. commente, dans le journal Stan-
flaard, l'action du Japon à JaIuit, colonie
allemande faisant partie du groupo des îles
Il fait observer que cette action pose ta
question de l'avenir de Java. Si la Hollande
était entraîna* d'an.1? te conflit contre la
Triple-Entente, Java serait perdu.
LES ALLEMANDS
CRAIGNENT LES LETTRES HOLLANDAISES
Le journal Flet Vaderland annonce que le,s
postos, à la frontière prussienne, ont reçu
l'ordre de ne plus expédier en Allemagne au-
cune lettre provenant de Hollande.
Cette mesure tend évidemment à esnp/'cher
les nouvelles relatives il la situation militaire
réelle Oc pénétrer en Allemagne et d'édffler
l'opinian allemande.
Les neutres évacuent Tsing-Tao
Londres, octobre ̃Officiel). Les com-
mandants des forces militaires et navales japo-
naises ayant informé, le 12 par télé-
graphe saris fil, les Allemands de Tsing-Tao
que l'empereur désirait porter secours, aux non-
combattants et aux neutres assJégés cSins
Tsing-Tao. des parlementaires ont été envoyés
au camp japonais.
Il a été convenu que les Japonais escorte-
raient, le 15 octobre, jusque Tien-Tsin, le
consul des Etats-Unis, un certain nombre d'à
Chinois, ainsi que des femmes et des enfants
allemande.
L'attaque des Japonais est imminente
Pékin, 14 octobre. La principale attaques de
Tsing-Tao commencera après le départ des
neutres et des non-combattants, parmi lesquels
se trouvent d'ix fenunes allemandes.
Les Serbes reçussent les Autcichiens
Niah, octobre. Dans la nuit du il au
12 octobre, l'ennemi a tenté, à l'extrême aile
o'roite du front Zvornik-Loznitza, à dkux re-
prises, des attaques qui ont été repoussées avec
de grosses pertes pour les Autrichien».
Dans la matinée du 12 octobre, l'ennemi a
essayé (attaquer les Sorbes par deux fois sur
la rive eiuetie de la Save dans la direction de
la grande et petite Gingalia mais il a été
repousse avec de grosses pertes. Notre, artil-
Les rangs ennemis.
L'Autriche fortifie l'Istrie
Venise, li octobre On mande de Trieste
qu'en Istrie toùs les hommes reconnus bons
pour ce service sont contraints par la force à
collaborer aux travaux de terrassement, de for-
tification et de retranchement. Ceux qui s'y re-
fusent sont arrêtés et battus et deviennent
l'objet de mauvais traitements.
La conduite arbitraire des autorités militaires
provoque, dans la population, une très vive in-
Un prêtre reçoit
la médaille militaire
Le sergent réserviste Lamy, qui réiébmlt ré-
cemment sa première messe de convalescence,
après avoir reçu cinq balles dans le corps, vient
de recevoir la médaille mititaire pour sa belle
conduite au feu.
Voici en quels termes est officiellement noti-
fiée cette distinction
Médaille militaire. Le dimanche sep-
tembre, le sergent réserviste Lamv Prédéric-
Edouard-Camille, du régiment d'infanterie,, a
reçu successivement cinq blessures scrns cesser
de combattre et de maintenir ses hommes mis
hors d'état de marcher. a continué, en rampant
à se porter au secours de ses camarades b'.essés.
les encourageant, leur distribuant l'eau-de-vie de
son bidon et leur offrant, comme prêtre, les se-
cours de la religion A soulevé J'admiration
unanime par ses psroles et son abnégation pen-
dant qu'on le transportait à l'ambulance.
Lo gouverneur se fait l'interprète des cupé-
Da.qs .le but d'aider les ambulances de
blessés militaires à procurer de bonnes lec-
tures à nos chers soldats, la Maison de la
Bonne Presse fera exceptionnellement une
remise de quarante pour cent sur les ar-
ticles de librairie de son catalogue.
rieurs, des camarades et des subordonnas du
sergent. Lamy en le décorant de la médaille mi-
litaire dont il lui remettra les insignes.
Il signale sa conduite au général en chef
Le sergent Lamy, qui venait d'achever br:!lam-
ment ses études di théologie à Rome, est le
proche parent d'un rédacteur de la Cmix. Il
appartient au diocèse d'Amiens.
A i'occasion du 17 octobre
L'HISTORIQUE DU VŒU NATIONAL
Nous tenons, comme préparation à la cé-
rémonie du 17 octobre, à donner à nos lec-
teurs un court historique -lit vœu national.
Nous l'empruntons à une récente lettre de
Mgr J'évoque dtc P« i tiers à ses diocésains
Un ,jour de ce mois de janvier au plus
fort de la guerre, M. Legentil étaif auprès de
Monseigneur de Dont (Juéranger était
présent. Assis pris du foyer, parlant des
malheurs des temps et en cherchant le remède,
on se communiqua la pensée de cette œuvre, on
s'enflamma de son désir, on en régla les condi-
tions. L'évoque y vit une inspiration du ciel.
Celte, œuvre nationale, (''est vorls qui lo pre-
mier l'avea béoie, Monseigneur, écrivait cinq ans
plus tard. M. Rôhault de Fleury. Elle a grandi
depuis le jour ou M. Logent il, mon beau-frère;
obtint votre approbation. C'est un jour mille fois
mémorable. Cette oeuvre est donc bien la vôtre,
car, sans votre bénédiction, nous nft l'aurions pas
entreprise. • L'évoque confessa qu'en "effet cette
pensée l'avait trouvé plein djardeur, et que dès
lors il avait appelé le jour où un grand arche-
vêque viendrait lui imprimer, pu1 foule la
France, un élan qui ne s'arrêtât plus (V.
Ce jour ne tarda pas il luire sur la France. A
la On de la guerre, un Comité, ayant sa Ifitc
MM. Legentil, Rohault de Pleury et d'autres per-
sonnages de premier mérite, rédigea un vomi que
le vénérable arche vOque de Paris, le cardinal
Giiibert, approuva, et, le 18 janvier 1872, de con-
cert avec le Comité, U prononça k1 vœu auquel
tous les évoques de France et d'innombrables
fidèles donnèrent leur adhésion de contribuer
à l'érection, à Paris, d'un sanctuaire dédié au
Sacré Cœur de Jésus
Pour emplacement de la nouvel!" église, nn
choisit Montmartre, la montagne sainte de ï>aris.
arrosée du sang du premier évéque de relie;
ville, saint Denys I'Aréopagilc, et de et.' de!
ses compagnons, saint Hustique et saint Kleu-
thère. Pie IX bénit la sainte entreprise et l'en-
couragea par le don rt'un calice précieux et d'une
somme de 20 000 francs, ainsi que par la cou-
cession de nombreuses indulgences.
De son côté, l'Assemblée nationale, qui for-
mait alors le gouvernement de la France, déclara,
à une majorité de voix, dans une toi du
25 juillet 1873, qu'il était d'utilité puulique d'éri-
ge-r le monument projecté.
Mgr Guibert résotut de se mettre imméd'nle-
ment à l'œuvre, et, le 16 juin 1875, au milieu
d'un immense concours de peuple, il posa la
première pierre de l'édifice, et son successeur,
T Em. le cardinal Richard, inaugura la nouvelle
église, encore inachevée le 17 octobre 1899.
Quatre rnois_avant cette mémorable inaugura-
lion, le 11 juin 1899, averti d'une façon surnatu-
relie, Léon XIII annonça la consécration du
monde entier au Sacr:; Cœur. Un grand acte avait
précédé l'Encyclique Annum sacrum du
15 mai, dans laquelte le Vicaire de Jésus-Christ
présente offletellement l'image du Sarré Cœur
comme le nouvel étendard des chrétiens et. re-
fcnnatt dans la dévotion au Sacré Cœur la dévo-
tion vitale de l'Eglise, destinée à produire dans
les derniers temps les merveilles accomplies
dans les premiers âges du christianisme par la
croix. Après avoir rappclé le Labarum de salut
montré à Constantin, et après avoir fait te ta-
bleau des maux qui afflIgent l'Eglise, le Pontife
prononce ces paroles mémorables qui forment ce
qu'on peut appeler la remise officielle de
l'Etendard du Sacré Cœur à l'Eglise
a Voici qu'aujourd'hui est offert à nos regards
un autre signe de salut signe très divin et de
suprême espérance c'est le Cmur très sacré de
Jésus, surmonté de la croix et brillant d'un ma-
gnitlque éclat au milieu des flammes. En lui il
faut placer toutes nos espérances de Ini il faut
attendre et solliciter' le salut des nomme- »
Et voici donc qu'elle est achevée, cette basi-
lique, avec ses cinq dûmes, son campante et
ses douze tourelles. Elle domine toute la ville
de Paris. Ah le Cceur de Jésus seul connaît
et pont appréder Je nombre incalculable des
actes de vertu faits par les souscripteurs. Cette
basilique est vraiment le fruit de la peniter.ee de
la France et de son amour pour le Sacré Cour
c'est ce que rappellera aux générations futures
la devise inscrite en lettres d'or au frontispice du
monument Sacratitsimo Cordi Jesu Chrislj Gal-
Ha pvnitens et devotn. Au Sacré Cceur de Jésus
la France pénitente et dévouée.
Ainsi quo nous l'avons dit, la consécration de
la basilique était annoncée pour le 17 octobre,
fête de lu bienheureuse Margueritc-Mar'e La
France a employé l'intervalle de quarante-quatre
ans qui sépare les deux guerres il répondre aux
désirs du Sacré Coeur. Nous ne pouvons donc
croire que l'étranger présent sur notre soi, au
moment où l'on projetait de satisfaire ainsi à
la justice divine, y soit encore pour la consécra-
tion du monument qui montre Il Dieu la pieté, la
générosité et le repentir de la France.
C'est plutôt un triomphe que le Sacré se
prépare, et c'est la victoire qu'il donnera à nos
armée.
La croix donna la victoire à Constantin et pré-
para ainsi la conversion de l'empire romain.
L'église du Sacré-Cœur est dressée entre la terre
;t le ciel elle permettra à la France de rester
la France et refera bientôt la grande nation fille
dnée de l'Eglise et instrument ècs grindes
ouvres de Dieu.
(1) Histoire du ca'dinal Pic, par Mgr aau-
lard, t. II, p.
NOS HÉROS
Voici une nouvelle liste de noms parme ceux
des hèros tués dans 'es derniers combats. Nous
tes'recommandons aux prières
M. l'abbé Emmanuül Beau, sons-lieutenant au
14e chasseurs alptns.
Les cotoaets Hist. du 63e d'int. de Fénud?.
commandant une brigade d'inf. commandant
nebax, du d'inf.' tes capitaines Jaques
Dudan de Russé, du 2C-T d'inf. de Seraincourt.
'lu 1" chasseurs, proposé pour la i-roix Gus-
tave Plan cade. du M)» d'inf. Yatitrain du
d'inf. les lieutenants Frédéric Dewu'f. du
291' d'inf. René de Chaumont. du drarens
Jacques Carpentier, du f>* génie Iieutensn!-
colonel Bouteloup, du 3* d'inf les commandants
Jean Rieous, du 2U' d'inr. Bonnichon du
d'artill. .lannot. dtt 26* d'artill.
Les capitaines Marcel de Vernis, du 1J0* d'in-
fanterie David, dn Ï3* d'inf. Pierre Meur.mt
Pnutrin, dn 127, d'inf.; Saint-Ubéry. du 99* d'inf.;
Henri Quesrmy. genire du général Favaeq, èv
60· d'inf. René-Félix Proust' Ch. de la Cornil-
lière, du d'inf. les lientenants Ch. Fnhro.
du 12T d'inf, Ch. Levot. du d'inf. les
sous-lieutenants Etienne Cuiiîerier. du 133" d inf.
Honoré Comte, du dragons Raoul Michel
du d'inf. lieiifcimut interprète Josenh Ch.
verie sergent d'infanterie de Saint-Oiicnt n, ftls
du sénateur du CaHados. petit-flh de M. Sle-
phén Liégesrd Ks lieutenants Ro|o(. du
20 il d'inf. Pierre Regnault. avocat la C.;>'ir de
Paris Louis Petit du 1C d'inf. Quéquet, du
d'inf. Ch. Léjrnilletle, du znuaves.
Les sous-lieutenants Henri Gazin. du d'in-
fanterie Henri Maunés. dn d'inf. les com-
mandants Aug. Dlondet, du 1 i 2* d'inf. \f.uirice
Haentjens, du 1'" zouaves de marche Ies capi-
Laines Aristide Dard 3u 26' d'inf. Raoul Hus-
son, du 43' bat. de chass. Gust. Yanfhe. de l'inf.:
André de ̃ Promont de gouaille. du 20e d'inf. •
médecin auxiliaire Çmile Bonnet sergent 3via-
teur CIl. Carnoy les capitaines Gaucher, Inspec-
teur des télégraphes fortuné Banelle, du
SC bat de chassenrc alnina Henri Karo. du
S2" d'nif. le lieutenant Jean, des Maisons.
Service pour M. de Mun
à Saiot-Pol-de-Léon
Par dépfehe de notre correspondant parti-
Morlaix. i 5 octobre.
Mercredi, h. 10 heures, en la cathédrale de
SainUPol-do-Léon. a été célébré un grand ser-
vice solennel pour M. te comte Albert de Mun,
député du Finistère. Mgr Duparc, évêque de
Quimper et de Léon, officiait, entouré d'un grand
nombre d'ecclésiastiques. Avant de donner
l'absoute. il lut en clzaire un très bel et éloquent
éloge funèbre de 1,'éminent disparu. La vaste nef
était comble. Dans la Roule on remarquait. Ire
les représentants élus de la régions, de nombreux
officiers sous-ofnciers et soldats du terri-
torial qui a un détachement cautonné il Saint-
Po!.
Aux obsèques du soldat Lesienr, décède (tes
suites de ses blessures. M. Jules Auffray, direc-
leur de l'ambulance de Charenfon, a rendu un
bel hommage k la fois au modeste soldat et au
si regretté NI. de Mun.
Mouvement religieux
(,,est surtout l'armée qu'il est intéres-
sant non point qu'on exerce une pression sur
les solu'.ils, comme certains journaux osent. le
soutenir, mais par le libre mouvement qu'ins-
ptrent. aux baptisés le sjteclaele de la guerre et
le péril die la mort. Nous avons eu ce malin un
beau témoignage de ces sentiments de l'en-
semble des troupes françaises dans l'affirma-
lion qu'en faisait l'admirable Paul Chèvre
notre voisin, tué k l'ennemi, dans nne lettre su-
prême écrite à la veillf de mort et qu'on
lisait ce matin k h\ mes«e. célébrée pour lui il
Saint-Pierre de OhaiHot.
Un grand pèlerinage ruira 1!pii 1p dimanche
Dernières Nouvelles
NOUVEAU BOMBARDEMENT DE REIMS
Mardi dernier, le bombardement de Reims a
recommencé. In obus a démoli une galerie
de l'abside de la cathédrale. Le Palais de jus-
tice a reçu trois obus l'un d'eux a démoli le
parquet. Le procureur de la République,
M. pris sous les décombres, a pu se reti-
rer sain et sauf, mais avec une grave commo-
tion cérébrale.
Reims, 15 nctobre. Les Allemands ont re-
f.ommeneé il bombarder la cathédrale de Reims.
OCCUPATION DE BR0&ES
PAR LES ALLEMANDS
Amsterdam, lô octobre. Dépêche particu-
lière rtu « Matin Le annonce
que, hier, les Allemands ont occupé Bruges.
LA HOLLANDE MENACEE ? 1
Londres. Le Times, duns un article de fond,
dit que l'Allemagne, en se livrant àes attaques
furieuses montre la Belgique, avatt pour but
principal tte produire de l'effet sur les Pays-
Bas.
« Le pla.n de campagne allemand pour l'agran-
dissement (Jto l'empire d'Allemagne, dit-il, a tou-
jours oomsp>ri3 l'occupation de la Belgique et
des Pays-Bas, et la prise d'Anvers a rendu
bcaucomp plus proche l'éventualité d'e l'occupa-
tion tteis Pays-Bas.
LE GENERAL BELGE JUNGBLUTH AU HAVRE
Le Havre, 15 octobre. L'aide de camp gé-
néral du roi Albert, le lieutenant-général Jung-
bluth, est arrivé au Havre.
LES AVIONS ALLEMANDS
Un avion nettement reconnu allemand ayant
été signalé de Coulommiers, une reconnaissance
a immédiatement été envoyée h sa rencontre-.
L'appareil ennemi a disparu.
UNE GRANDE BATAILLE EST ENGAGEE
EN POLOGNE
Pétrograd 'mardi;. Le enmmun-îqné officiel
d'aujourd'hui est très court. 11 déclare qup
18 octobre au sanctuaiee Ce Saint- Joseph de la
Délivrance, de Cfiamhérat (Allier). Aux pèleri-
nages dois 23 août et 20 septembre, il y avait une
foule considérable.
Mission Deuil, du 16 octobre au no-
1 vembre, par l'abbé Garnier.
ROME
Nominations et audiences
Le cardinal Merry del Val
secrétaire du Saint-Office
Par dépêche de notre correspondant par-
ticulier
Rome, li octobre.
Le Souverain Pontife a nonmté le car-
dinal Merry del Val secrétaire du Saint-
Oftice et le cardinal Giustini préfet de la
Congrégation des Sacrements. On sait que
la Congrégation du Saint-Office est la pre-
mière des Congrégations et que, comme
pour celle de la Consistoriale, le cardinal
qui la dirige porte le titre de secrétaire, le
Pape en gardant personnellement la pré-
fecture.
Le cardinal Ferrata avait succédé comme
secrétaire du Saint-Office au cardinal Ram-
polla.
Mgr Petit. archevêque d'Athènes, a été
reçu aujourd'hui. Le cardinal Begin, arehe-
vêque de Québec, a été reçu hier par le
Pape en audience de congé il part demain
pour Naples, où il s'embarquera pour le
Canada.
De notre correspondant, le i5
D'innombrables télégrammes de félicita·
tions arrivent au cardinal Oasparri.
POUR SAINT-RAPHAEL
Archiconfrérie de Saint-Rapltaë!. élablic
nrléans neuvaine solennelle du 16 au 2t oc-
tohre fête du saint Archange.
Pour se faire inscrire ou recommander ses
intontiops aux prières, s'adresser au directeur.
M. le chanoine Lemaire 3, venelle Saint-OsnnaiD,
Orléans (Loiret).
JÉSUS, MARIE, JOSEPH
7 ans d 7 àuz
C'est avec une vive douleur que nous appre-
nons en même temps la mnrt de M. l'abbé Per-
tus, si ])on. si dévoué, si zélé, qui était cnmme
la. personnification de la Croix de l'Ardèche, et
celle dp NI. Pierre Duponnois, directeur de ï&(
i Croia de la Haute-Marne, tué l'ennemi. Nous
les recommandons spécialement aux prières do
nos lecteurs.
M. Caston Bazaud, 19 ans. caporal nu d'in-
fanterie, tué dans une charga h la baïonnette,
près Ce Bar-le-Duc, le 11 septexnbre. petit-
aussi exposé que lui Si l'un de nous doit
tomber, j'es-père que le bon Dieu me choisira
pour victime, ce sera un grand bonheur pour
moi d'avoir été enlevé dans un moment où je
suis si prêt.
MM. les abbés Ed. Roze. prêtre, professeur
h Sainte-Croix de Lynn Raoul .lourlin. sous-
diacre. sous-lieutenant de réserve L. Char-
bonnel, clerc tonsuré, sergent J.-M. Bouille.r,
clerc minoré, morts il l'ennemi, tons du dio-
cèse de Lyon. Le vicomte Hervé lie Mont-
germont, sons-lieutenant {Se réserve, 304" d'in-
fanterie, tombé glorieusement an champ d'bon-
nenr, le 7 septembre, a l',l.ge de 2 ans, dans
l'Argonno. \f. Georges Combes, 30 ans. fidèle
abonné, fué sur le champ de bataille, le ?1 sen-
tembre. Le sergent Léo Bergeron, du
d'infanterie, blessé le 23 septembre, mort à
Paris des suites de ses blessures dans des sen-
timents admirables (te foi. M. Louis Oo-
dinot. du ifiO" de ligne, tombé au champ d'hon-
neur, le août, d'ans la Meurthe-et-Moselle. -->̃
dimanche sur la rive gauche de la Vistule,
sur les route% conduisant à Ivangorod et Var-
sovie, une bataille a commencé. D'autre part,
rien de changé
Il est certain qu'une bataille géante. H pl
grande oins l'histoire (te la guenv. fs|. niffinle-
nant
CONSEIL DES MINISTRES
Les ministres se sont réunis en Conseil à Bor-
deaux ce matin jusqu'à midi et demi sous la pré-
sidenca de M. Poincaré. Ils ont. entendu l'exposé
de la situation militaire et diplomatique fait par
MM. Millerand et Delcassé.
Le gouvernement belge est entièrement ins-
tallé au Havre, où sont assurés le complet exer-
cice de l'autorité et d-es devoirs gouvernemen-
taux, ainsi que le fontionnetnent des services
ministériels.
Le roi rst toujours en Belgique à la tête de
son armée et la reine reste auprès de lui.
LES PRISONNIERS EN ALLEMAGNE
Les Allemands emploient actuellement les pri-
sonniers de guerre français et russes 11 la cons-
truction, d'une seconde ligne ferrée allant da
Liège à Coblontz et doublant la ligne d'Herbes-
thal à Aix-la-Chapelle, Côtoie et tieiilz.
INCENDIE DANS UN CHANTIER
NAVAL AUTRICHIEN
Pome, 15 octobre. Une dépêche de Venise
au Messaggero, en date du Il octobre, annonca
quoi dans le chantier naval autrichien de Mon-
falcone l'échafaudage soutenant un croiseur cui-
rassé auquel 5 000 ouvriers travaillaient, a pris
feu. Le bâtiment devait être tance le 19 octobre.
L'inoendin a été maîtrisé avant que le navire no
fût atteint. Mais celui-ci a été précigité à .terre
du côté de la proue. Il est très gravement en-
dommagé.
Le correspondant du Times à Pétrograd, télé-
graphiant A la date du 13, dit qu'on annonce
officieusement que l'Allemagne fait des efforts
pour obtenir des munitions hors de l'empire-
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